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Orientations de développement

 

Retrouver un lien entre la rivière et la ville.

Rappelons qu’avant la création du port industriel les porteños (habitants de Buenos Aires) entretenaient un lien utilitaire avec la rivière. Elle leur servait à la fois de ressource, pour l’eau à boire et de condition hygiénique pour le lavage des corps et du linge. Vers le milieu du 18e siècle, le front de mer est également devenue un lieu de contemplation et de loisirs. Le lien a été, une première fois, coupé avec la construction du port industriel puis retrouvée dans les années 1930 avec la création de bains municipaux pour la baignade le long de l’avenue Costanera Sur. Il  est de nouveau perdu dans les années 70 en raison de la désuétude du site et sa transformation en friche industrielle. Le projet que nous étudions ici cherche à créer une relation entre le port et la ville, par conséquent entre la rivière et les habitants.

 

 
 
 
 
 
Requalifier une friche industrielle

L’objectif du projet de Puerto Madero est d’urbaniser 170 hectares de friche industrielle.

Le plan décompose le terrain comme suit :

 

  • 39 hectares réservés à l’eau

  • 14 hectares pour l’autoroute qui longe le quartier à l’ouest et connecte le nord et le sud

  • 8 hectares pour l’accès aux rues

  • 17 hectares qui représentent les 16 entrepôts qui seront conservés

  • 92 hectares pour de la nouvelle urbanisation

    • 34,5 hectares de rues et de trottoirs

    • 13 hectares d’espaces verts

    • 6 hectares de buildings à rénover

    • 38,5 hectares pour la vente aux promoteurs

 

Après de nouvelles négociations avec la Sociedad Central de Arquitectos (SCA) l’espace de 2 842 100 m2 prévu pour la construction au départ est réduit de moitié au profit de nouveaux espaces verts (Liernur, 2007).

 

Le deuxième Master Plan prend en considération une partie des aspirations de la SCA mais aussi de la population locale. Alors que le premier plan limitait les espaces publics et verts à la seule réserve écologique, le deuxième vient ajouter plusieurs parcs entre les immeubles de plus de 40 étages pour la plupart.

 

Rappelons que Carlos Menem voit dans le projet une opportunité d’offrir une image « brillante » à la ville. Le mandat de la corporation n’est donc pas de créer du logement social, mais bien de rentabiliser le terrain. Une grande partie des buildings est occupée par des bureaux et des sièges sociaux alors que la vocation résidentielle reste de haut de gamme. On retrouve, le long des quais, de nombreuses boutiques et restaurants ce qui fait de Puerto Madero également un lieu de rassemblement pour le loisir. 

À l'intérieur, les anciens entrepôts donnes sur les bassins

Photographie personnelle, 2014

Premier Master Plan

CAPM, 1999

Master Plan actuel

CAPM, 1999

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